De la farine, nous en avons tous dans nos placards. C’est même un ingrédient de consommation courant et indispensable que nous utilisons tous quelque soit notre pouvoir d’achat.
D’après l’Autorité française de la concurrence, les principaux producteurs de farine français se seraient entendus en catimini sur les prix du sachet de farine vendu en grande surface. Ces pratiques délictueuses auraient entraîné un surcoût final de 11% dans les rayons. Un préjudice non négligeable pour le consommateur … d’autant que cette entente aurait perduré plusieurs dizaine d’années.
Les pratiques des meuniers vis-à-vis des boulangers sont également dans le collimateur de l’Autorité de la concurrence. Quand on sait que le prix de pain progresse d’année en année y compris lorsque celui du blé s’effondre, il y a en effet de quoi s’interroger sur les prix de la farine vendue aux boulangers.
S’agissant de l’entente sur le marché de la farine au détail, les meuniers vont écoper d’une substantielle amende à l’issue d’une longue enquête. Mais les consommateurs, eux, n’obtiendront jamais de réparation de la perte économique subie !
Les ententes entre industriels ne sont pas rares ! Au cours des dernières années, outre les meuniers, ont été épinglés les fabricants de lessive, les distributeurs de jouets, les opérateurs de téléphonie, les professionnels des produits d’hygiène.... Malheureusement, les consommateurs sont démunis face à ces pratiques et c’est pourquoi la CLCV milite pour l’instauration d’une action de groupe, outil juridique qui permettrait la réparation de ces préjudices collectifs.