Les mauvaises herbes n’ont qu’à bien se tenir… Roundup (élu produit de l’année 2013 - excusez du peu !) - est là pour les anéantir. Anéanti, il y a de quoi l’être, lorsque l’on découvre en feuilletant les magazines, la dernière campagne de pub du premier désherbant au monde !
C’était il y a quatre ans, mais on n’a pas oublié que le 6 octobre 2009, la Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Monsanto – géant américain de l’agrochimie -, rendant définitive sa condamnation pour publicité mensongère sur le Round Up, suite à un rapport de la DGCCRF et d’une plainte de la CLCV et de l’association Eau et Rivières de Bretagne… On n’a pas oublié non plus que le glyphosate – principale matière active du Round Up – a été classé en 1991 « dangereux pour l’environnement », notamment aquatique, par les autorités européennes. Et qu’il est par ailleurs soupçonné de perturber le système endocrinien.
Comment ne pas s’indigner de la promotion de tels produits, en totale contradiction avec la politique générale menée en faveur du développement durable, notamment le plan gouvernemental Écophyto, qui vise à réduire progressivement l’utilisation de pesticides (produits phytosanitaires) au niveau national.
Quant au logo « Élu produit de l’année » mis en avant sur l’emballage, la CLCV l’a toujours dénoncé, car il ne signifie rien, la façon dont il est sélectionné et attribué laissant franchement à désirer.
Plus d’infos sur le logo « Élu produit de l’année »