D’après plusieurs sondages, les français sont inquiets pour leur pouvoir d’achat. Du coup nous consommons moins et moins cher. Les enseignes de la grande distribution déploient donc des trésors d’énergie pour tenter de nous inciter à fréquenter leurs rayons.
Pour cela, elles adaptent leur offre à des budgets plus serrés. Par exemple, en proposant des lots ou des formats familiaux – supposés être plus économiques –, mais également de petits volumes adaptés aux fins de mois difficiles. Pour répondre aux problèmes de porte-monnaie, certaines enseignes ne dépassent pas la barre psychologique de 1 euro pour le kilo de fruit ou de légume de consommation courante ou pour la barquette de 100g de viande.
Dans certaines régions (Ile de France, Nord), les distributeurs reprennent les codes des hard-discount et aménagent des espaces dédiés aux premiers prix (Self-Discount chez Auchan, Courses Éco chez Carrefour). On y trouve des aliments de base comme le riz, les pâtes, les céréales ou le café en libre-service mais aussi des salades, des yaourts, des conserves anonymes ou de marques inconnues, à des prix « imbattables ». Tout est fait pour que le consommateur reste fidèle à la grande surface au lieu de se disperser entre différents magasins.
D’autres optent pour une baisse des prix des produits de tous les jours, quitte à réduire le nombre de promotions pour garantir la rentabilité du rayon.
Vous l’aurez compris, en ces temps difficiles pour le budget des ménages, les enseignes se livrent à une guerre des prix sans merci. Dans cette lutte, une large place est faite à la publicité comparative sur les écrans mais aussi dans les magasins.
Tout cela profitera-t-il au consommateur ?