Pour la 15ème édition de la Journée du sommeil, l’Institut national de veille sanitaire (InVS), avec le soutien des ministères de la Santé, de l’Éducation et du Travail, propose d’explorer les liens encore mal connus par la majorité des Français entre le sommeil, la nutrition et le poids.
À cette occasion, des centres du sommeil, des médecins, des associations proposeront des conférences, des animations et même des siestes collectives dans plusieurs villes de France. En effet, de nombreuses études ont montré que le manque de sommeil agit sur le métabolisme, et contribue à l’obésité et au risque de diabète.
Mais, on le sait moins, notre alimentation peut aussi influencer notre sommeil ou notre état de vigilance.
Des études ont montré qu’un repas riche en glucides et faible en protéines engendre une concentration élevée en tryptophane, un acide aminé que notre corps ne sait pas fabriquer. Or, dans le cerveau, le tryptophane est transformé en sérotonine, puis en mélatonine, deux hormones qui contribuent à un bon sommeil. À l’inverse, un repas riche en protéines diminue les concentrations cérébrales en tryptophane. C’est pourquoi, il est conseillé de dîner 2 à 3 heures avant de se coucher et d’éviter le soir les repas trop copieux, trop riches en protéines et lipides.
Quant à l’alcool, c’est un faux ami du dormeur ! S’il favorise, dans un premier temps, l’endormissement, il perturbe le sommeil de la deuxième partie de la nuit et aggrave le ronflement ... qui détériore le sommeil et du ronfleur et de son entourage.
La Journée du sommeil est donc l’occasion de rappeler les bienfaits d’une bonne hygiène de sommeil sur la santé et de découvrir les nombreux conseils figurant dans la brochure mise en ligne par l’InVS « Sommeil et Nutrition ».