Lancée il y a deux ans, l’étude NutriNet-Santé met en évidence les comportements alimentaires des français grâce à l’analyse des enquêtes recueillies par Internet auprès des volontaires. On apprend ainsi que 61% des nutrinautes grignotent en dehors des repas, de manière occasionnelle (26%) ou régulière (35%). Mais, cette fréquence dépend du sexe (les femmes sont plus souvent des grignoteuses régulières), de l’âge (plus on est âgé, moins on picore en dehors des repas), de la catégorie socioprofessionnelle ou du lieu de résidence (les grignoteurs sont plus nombreux dans le Nord et l’Est).
Pas vraiment de surprise quant à la nature de ce qui consommé en cas de « petite faim ». Il s’agit en général de produits à forte densité énergétique (des aliments gras et sucrés comme des desserts, des biscuits, des gâteaux, des viennoiseries, …), des boissons sucrées. Et malheureusement, beaucoup moins souvent de fruits !
La fréquence du grignotage et le choix des aliments ont évidemment un impact sur l’apport calorique total. Celui-ci est plus élevé quand on grignote ! En moyenne, pour un même individu l’apport calorique d’une journée avec grignotage est supérieur de 181 Kcal par rapport à une journée sans grignotage. Cependant, il existe une large variation entre les individus. Chez les grignoteurs occasionnels, l’apport énergétique des grignotages représente 273 kcal, soit 13,3% de leur apport calorique total, tandis que chez les grignoteurs réguliers cela représente 484 kcal soit 22,4% de leur apport calorique total.
De nombreuses études suggèrent qu’il existe un lien entre rythme alimentaire et risque de surpoids ou de maladies chroniques. Grâce à NutriNet, les chercheurs vont pouvoir déterminer le poids du grignotage sur la santé et mieux orienter les politiques de santé publique.
Vous pouvez, vous aussi, participer à cette étude et faire progresser la recherche publique sur la nutrition et la santé.
Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site : www.etude-nutrinet-sante.fr