C’est pourquoi, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF), Santé publique France lance une importante campagne d’information pour rappeler les effets néfastes de la consommation d’alcool pendant la grossesse et la nécessité d’adopter le réflexe « Zéro alcool pendant la grossesse ».
En effet, les risques encourus restent méconnus par 75% des Français si on en croit la dernière enquête menée par Santé publique France (*).
Pourtant, la consommation d’alcool pendant la grossesse peut effectivement avoir des conséquences pour le bébé, car l’alcool est toxique pour le fœtus. Et les complications ne sont pas anodines : un accouchement prématuré, un retard de croissance, voire des atteintes du système nerveux central, des troubles du comportement de l’enfant, des malformations… dont le syndrome d’alcoolisation fœtale est la forme la plus grave.
De nouveaux dépliants, avec un message très clair « Vous buvez un peu, il boit beaucoup », seront diffusés aux médecins généralistes, gynécologues, sages-femmes, pharmaciens… dans les prochains jours. Ils apportent des réponses aux questions les plus courantes sur le sujet.
De plus, le dépliant « Zéro alcool pendant la grossesse » figurera désormais dans les « boîtes maternité » remises aux femmes enceintes. En effet, comme aujourd’hui on ne sait pas fixer un niveau de consommation d’alcool qui serait sans risque, cette recommandation reste la meilleure prévention, afin d’éviter des risques accrus de fausses couches spontanées et de prématurité.
(*) Etude réalisée par BVA pour Sante publique France du 25 au 27 juin 2015 auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 1005 personnes âgées de 15 ans et plus
Plus d’infos sur le site : Alcool Info Service