Mise en place par la ville de Paris dans le cadre du suivi de la charte sur l’implantation des antennes-relais, la commission de concertation de la téléphonie mobile a, depuis quelques années, examiné des centaines de dossiers d’implantation. En 2013, trois associations avaient déjà quitté la commission qui validait à tour de bras les dossiers déposés par les opérateurs.
L’ancien président avait pour unique politique d’accepter tous les dossiers à partir d’un seul critère : ne pas dépasser 5 V/m pour la 2G/3G et 7 V/m pour la 4G) et sans prendre en compte les lieux sensibles (écoles, hôpitaux etc….). Une attitude qui avait désarmé certaines organisations associatives. La CLCV, pour sa part, attendait l’application des engagements pris par la commission en 2013 (abaissement des points « chauds », état des mesures avant installation, dates de mises en service, état des mesures après….).
Le 22 septembre 2014, le nouveau président, adjoint aux finances de la ville de Paris, au cri de « pas de dialogue », a clairement annoncé, sous couvert de la performance économique, que les engagements ne seraient pas suivis d’effets.
Face à ce déni qui témoigne d’un réel mépris des citoyens dans ce dossier, la CLCV ne peut que mettre fin à sa participation et a donc décidé de quitter la commission. On peut s’émouvoir du choix de ce président aux finances qui n’aura de cesse d’augmenter le nombre d’implantations pour financer la Ville de Paris au détriment des habitants. La CLCV va adresser une lettre de protestation à Anne Hidalgo, maire de Paris.