Dans le cadre d'une étude des conventions de compte proposées aux consommateurs,
Les clauses épinglées
Après examen des différentes versions de la convention de compte (2004, 2006, 2009), la cour d’appel de Paris s’est prononcée le 15 octobre 2010. Elle a relevé le caractère abusif ou illicite des clauses qui ne prévoyaient pas l’obligation, pour la banque, de motiver son refus de délivrer des chèques ou d’en demander la restitution, lui accordaient un pouvoir discrétionnaire pour délivrer des cartes bancaires, procéder à toute compensation en dehors des conditions légales ou refuser des procurations. Sont également concernées les clauses qui ajoutaient des conditions à la mise en œuvre d’une opposition (écrit, dépôt de plainte), laissaient à penser que, passé le délai d'un mois fixé par la banque pour contester les opérations figurant sur les relevés de compte, aucune réclamation ne pouvait être reçue. Mais aussi celles qui prévoyaient, en cas de comptes joints ou collectifs, que les avis adressés à l'un des co-titulaires du compte seraient considérés comme adressés à tous, ou qu'en cas de pluralité de comptes, la dénonciation de l'un des comptes entraînerait celle de tous les autres. De la même façon, les clauses qui ne prévoyaient pas de préavis pour porter à la connaissance des clients les modifications apportées de la convention de compte ou qui ne définissaient pas suffisamment les tiers auxquels pouvaient être transmises les informations concernant le consommateur ont été considérées comme abusives.
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