Suite à l’utilisation de son logiciel de fraude aux émissions polluantes, le groupe Volkswagen avait jusqu’au 28 juin 2016 pour parvenir à un règlement amiable avec les régulateurs et les consommateurs américains.
Le tribunal fédéral de San Francisco devrait entériner un accord qui inclut une indemnisation pour les propriétaires américains de voitures allant jusqu'à 7 000 $, le rachat des véhicules concernés et une amende pour le constructeur automobile.
Comme en décembre 2015, nous dénonçons l’asymétrie de traitement entre consommateurs selon leur nationalité (voir notre communiqué de presse « Volkswagen : les consommateurs pas tous logés à la même enseigne »),
En Europe, la Belgique dont la législation autorise les actions de groupe dans les cas de fraude, réunit des consommateurs belges pour attaquer le groupe Volkswagen. Cette action sera limitée aux véhicules vendus après septembre 2014.
La France, quant à elle, attend toujours la remise à niveau des véhicules concernés (moins de la moitié ont bénéficié de la remise aux normes) et la réparation du préjudice subi par les consommateurs.
La peur des conséquences économiques beaucoup plus importantes aux Etats-Unis a poussé le groupe automobile à prendre en considération la demande des consommateurs. Pour les Européens qui subissent le même préjudice, rien d’autre que la mise aux normes n’est prévu.
La plainte de notre association est toujours en cours (voir l’article « La CLCV porte plainte contre Volkswagen »), nous regrettons qu’elle ne progresse pas plus vite.
Le groupe Volkswagen ne peut traiter différemment les consommateurs et ignorer l’un de ses premiers marchés européens.