Intoxication alimentaire au morbier : l’information des consommateurs à améliorer

Au-delà de la question des contrôles sanitaires réalisés par les industriels, qui semblent insuffisants, la CLCV pointe du doigt la diffusion de l’information auprès des consommateurs qui ne semble pas encore assez efficace malgré des scandales répétés comme celui de Lactalis en 2017 ou Buitoni en 2022.

Depuis l’affaire Lactalis de 2017, Le Conseil national de la consommation (CNC) a émis, en juin 2018, des recommandations pour améliorer la procédure de retrait-rappel et notamment la diffusion de l’information auprès des consommateurs. La CLCV a particulièrement été investie dans l’élaboration de ces recommandations. Parmi elles, une information affichée à plusieurs endroits dans les magasins : à l’entrée (emplacement visible de l'extérieur), à l’accueil ou à la caisse centrale et dans les rayons concernés par le produit. Une autre recommandation porte sur l’information directe du consommateur via les programmes de fidélité et les moyens de paiement.

Malheureusement, les recommandations du CNC ne sont pas contraignantes pour les distributeurs et il semblerait qu’elles n’aient pas correctement été mises en place dans le cas du morbier. 

Nous appelons les distributeurs à suivre ces recommandations et à mettre en œuvre tous les moyens possibles pour informer rapidement les consommateurs dans le cas des rappels de produits qui présentent un risque pour la santé. L’information doit être claire et suffisamment visible à l’entrée du magasin et dans les rayons. L’information directe des consommateurs via les programmes de fidélité et les moyens de paiement doit être mise en place lors de situations exceptionnelles comme celles-ci.

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