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Les nanoparticules sont des particules ultrafines qui mesurent moins de 100 nanomètrese. Elles existent depuis toujours dans l’environnement. Des nanoparticules « naturelles » sont produites par exemple par des éruptions volcaniques et les nanoparticules « chimiques » sont produites de façon industrielle. Parmi les nanoparticules on peut citer le dioxyde de titane, l’oxyde de zinc, le noir de carbone et le dioxyde de silicium. 


Où les trouve-t-on ?

Les nanoparticules sont omniprésentes dans notre quotidien. Utilisées dans différents secteurs industriels (automobile, alimentation, construction, etc.), elles peuvent être incorporées dans des matériaux pour leur donner certaines propriétés : ultraléger, hyper résistant, etc. Ce sont par exemple des nanoparticules de silice qui sont incorporées dans des pneus pour en réduire l’usure. Dans l’alimentation, elles agissent sur la couleur, la texture ou le goût.

Vous les trouverez dans de nombreux produits de la vie quotidienne : les bonbons, le maquillage, les médicaments, les yaourts, les peintures, les textiles ou encore les compléments alimentaires.

Comment les identifier dans les produits que j’achète ?

La règlementation européenne prévoit que la présence d’ingrédients à l’échelle nanométrique soit clairement identifiée pour les cosmétiques, les pesticides et antibactériens à usage domestique et les denrées alimentaires. Ils doivent apparaître dans la liste des ingrédients/composants suivi de la mention [nano] entre crochets. Il n’y a pas d’obligation pour les médicaments ou pour des produits comme le textile.

Les règles européennes recommandent un seuil de 50% de nanoparticules pour définir un nanomatériau. Un seuil défini arbitrairement par la Commission européenne, qui peut aller à l’encontre d’une réglementation efficace sur l’affichage.

Quels sont leurs effets sur notre santé ?

Les nanomatériaux sont de véritables « ovnis » et peu de connaissances sont actuellement disponibles sur leur toxicité chez l’homme. Ce que les scientifiques savent c’est que leur petite taille leur confère une capacité élevée à franchir les barrières de l’organisme et de s’accumuler dans les cellules et les organes. La CLCV encourage la suspension de leur utilisation au nom du principe de précaution et des éléments scientifiques peu engageants qui existent au sujet de certains nanomatériaux. Nous vous invitons donc à être vigilants quant à leur présence dans les produits de consommation, notamment les aliments. 
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Sources : CNRS

Crédits photo :© Nataliia Pyzhova- Adobe Stock