Pour la deuxième année consécutive, elle a sollicité les personnes qu’elle sensibilise lors des actions menées lors de la semaine du développement durable (en avril) ou de celle de réduction des déchets (en novembre). En 2013, 285 personnes – dont 70 % de femmes - ont été interrogées sur leurs habitudes d’achats et de consommation alimentaire.
Principaux enseignements : plus de 78 % des participants savent qu’au-delà de la date indiquée (il s’agit là de la DLUO), les aliments perdront certaines de leurs qualités, quand 20 % (ils étaient 27,4 % en 2012) pensent encore que cela présente un risque pour la santé. Plus de 74 % des personnes déclarent faire une liste avant d’aller faire les courses et après avoir dressé le bilan de l’état des stocks et 81,75 % contrôlent les dates de péremption pendant leurs achats.
Près de 80 % des participants savent par ailleurs qu’il faut privilégier certaines zones dans le frigo pour mieux conserver les aliments, 75,44 % déclarent en contrôler régulièrement la date de péremption et 45 % jettent parfois des produits non entamés. Enfin, près de 65 % des participants déclarent cuisiner les restes de repas.
Bilan : les résultats de cette enquête 2013 montrent une meilleure sensibilisation du grand public aux thématiques de la consommation responsable et du gaspillage alimentaire. Ils indiquent aussi que les efforts doivent être poursuivis, notamment pour toucher les moins de 25 ans, peu voire pas représentés.